Nous continuons notre exploration de la littérature nordique après les polars polaires dont nous avions déjà parlé avec Mankell ou d'autres et reparlé avec Indridason. Cette fois, nous vous proposons un petit tour du côté du Danemark avec Leif Davidsen et un roman qui
s'apparente plus à l'espionnage qu'au polar proprement dit : La femme de Bratislava.
On y apprend beaucoup beaucoup de choses : tout d'abord sur nos
voisins danois et leur mode de vie qui nous rappelle bien souvent le
notre. Sur leur histoire récente également, notamment pendant
les années sombres de la dernière guerre et la collaboration avec les
nazis (tiens, là aussi, cela nous rappelle quelque chose).
Et puis sur la guerre froide avec les pays de l'est (le roman nous
promène en Pologne, en Tchéquie et bien sûr à Bratislava en Slovaquie).
Et pour finir sur la guerre toute récente des Balkans en
future-ex-Yougoslavie (Kosovo, Albanie) : les danois furent en effet
partie prenante des forces de l'OTAN.
Et apparemment, ce n'est pas l'épisode dont Leif Davidsen est le plus fier.
Un roman qui est donc aussi une leçon d'histoire et de géopolitique.
Un roman d'espionnage on l'a dit, mais aussi une histoire de famille,
vue à travers les 3 personnages principaux : le héros (universitaire
ex-gauchiste), sa sœur (activiste et féministe) accusée
d'intelligence avec l'ennemi et enfin le policier de service qui
tentera d'éclaircir quelques mystères.
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