vendredi 27 octobre 2006

BD : Tramp

On aime beaucoup Tramp, une excellente BD d'aventures avec un agréable dessin "à l'ancienne" (on songe un peu à Tardi mais en plus clair et plus lisible).
Un polar au scénario bien construit qui fourmille d'informations et qui nous plonge dans le milieu des affaires de la marine marchande dans les années 50 après-guerre : un "tramp", c'est un cargo qui cabote de port en port à la recherche d'une cargaison.
Au gré des escales et des albums, les aventures du héros vont ici de magouille en arnaque.
Les volumes 1 à 4 s'appuient sur une excellente intrigue d'escroquerie à l'assurance aux multiples péripéties. Les tomes 5 et 6 marquent un peu le pas malgré des voyages instructifs en Afrique et la série redémarre en Indochine avec le volume 7 (le 8 est à suivre ...).
Comme d'habitude, une planche de la BD à découvrir derrière l'image et un site qui présente un résumé et d'autres planches encore.

dimanche 1 octobre 2006

BD : Alpha

Des histoires d'espionnage avec Alpha, un agent de la CIA qui enquête dans les coulisses du pouvoir : agents doubles ou triples et taupes en tout genre ... apparemment la guerre froide n'est pas finie même si le mur de Berlin n'est plus là.
Les trois premiers tomes racontent une même histoire de Paris à Moscou : du trafic de roubles en dollars, sorte de thriller politico-économique. Tout au long de ces trois albums, les personnages et le scénario ont le temps de s'installer.
Les tomes suivants relatent d'autres épisodes presque indépendants, avec des scénarios plus classiques (mais ça reste toujours très bon).
Une planche de la BD derrière l'image à gauche.

La femme en vert (Arnaldur Indridason)

On avait déjà cité Arnaldur Indridason parmi les auteurs de polars venus du froid scandinave.  traduction de l'islandais : un polar, un roman plutôt, rude et sombre (il y est beaucoup question de violence familiale) comme les paysages d'Islande.
Une histoire oppressante qui fait resurgir les fantômes du passé des uns et des autres. Et La femme en vert, confirme qu'Indridason est bien digne du meilleur Henning Mankell (celui des débuts).
D'ailleurs c'est sans doute un signe, l'inspecteur Erlendur d'A. Indridason et le Wallander de H. Mankell partage tous les deux un divorce ainsi que des relations difficiles et conflictuelles avec leur propre fille !
- J'avais juste envie de te voir, interrompit-elle. J'avais juste une putain d'envie de voir de quoi tu avais l'air.
- Et alors, j'ai l'air de quoi ? demanda-t-il.
Elle le fixa du regard.
- D'un pauvre type, répondit-elle.
- Bon alors, nous ne sommes pas très différents l'un de l'autre, rétorqua-t-il.
Elle le dévisagea un bon moment et il eut l'impression qu'elle souriait.

Pour suivre : la voix, du même auteur.