samedi 15 décembre 2018

La légende de Santiago (Boris Quercia)

Overdose.

Aaaargh ! Quelle déception que ce troisième ouvrage de Boris Quercia.
Les deux précédents, Les rues de Santiago et Tant de chiens, avaient pourtant mérité un coup de cœur.
Certes l'auteur nous avait habitué à un flic désabusé, en perdition, maladroit en amour et borderline en police. Mais là, trop c'est trop.
Certes nous savions déjà le flic Santiago adepte d'une petite ligne de coke de temps à autre, histoire de remonter à la surface de son désespoir.
Mais là, trop c'est trop, à la page 120 le lecteur commence à avoir les narines irritées et les gencives qui saignent.
[…] La pluie n’arrête pas de tomber et le métro est plein d’animaux mouillés en route vers l’abattoir.
[...] Je viens d’un autre monde, d’un monde froid et compact comme du goudron. Même si je le voulais, je n’arriverais pas à faire remuer le cadavre que je suis devenu.
[...] Jusqu’à ce qu’on soit tous entassés dans le même trou. Qui mérite son sort ? La roue des coups durs n’arrête pas de tourner et chacun aura un jour le numéro perdant. On ne mérite pas cette fin.
Et nous, on ne méritait pas ce troisième épisode, ni fait ni à faire : La légende de Santiago.
Alors pourquoi en parler ? Pour rappeler à l'ordre ceux qui n'ont pas encore découvert les deux premiers épisodes : deux excellents polars sud-américains, du noir de chez noir, mais ça vous aviez déjà compris.

Uniquement pour celles et ceux qui aiment la coke.
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