Un épisode de John Rebus.
Les polars de Ian Rankin sont dans notre bibliothèque depuis quelques années et voici avec La colline des chagrins, l'occasion de parler ici de cet écossais.Au hit-parade des inspecteurs désabusés, John Rebus est un peu le cousin de l'américain Harry Bosch avec qui il partage une grande soif et une totale inaptitude à la vie amoureuse et familiale.
De plus, les rues sombres d'Edimbourg irriguent les bouquins de Rankin comme les boulevards de L.A. nourrissent ceux de Connelly.
Et comme pour aller jusqu'au bout du parallèle, tout comme son collègue, John Rebus est rarement en parfaite harmonie avec sa hiérarchie ...
[...] - Si quelqu'un est capable de le faire, John, c'est vous. J'ai toujours fait confiance à votre entêtement et à votre incapacité à écouter vos supérieurs.
Rebus remit sa tasse dans sa soucoupe.
- Je prendrai cela comme un compliment.La colline des chagrins fait partie de ces polars sombres comme l'Ecosse, peut-être encore plus déprimants que ceux de Connelly car moins américains et donc plus proches de nous.
Peut-être pas le meilleur de Rankin (si c'est une découverte, commencez par les premiers), mais un épisode plus qu'honnête.
L'Express en parle et Polarweb aussi.
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