mercredi 14 août 2019

Surtensions (Olivier Norek)

[...] C’est une histoire qui a plusieurs commencements.

On se fait une petite série Norek ?
Après Code 93 puis le tout récent Surface, retour sur un bouquin précédent : Surtensions de notre écrivain-flic toulousain Olivier Norek qui poursuit son sans faute et nous donne quelques très bons polars, très pros.
Nous revoici donc avec l’inspecteur Coste au fin fond du 9-3.
Plusieurs histoires se nouent ici et là, un braquage, une évasion, un pédophile, sans que l’on comprenne encore comment les fils savamment tissés par l’auteur vont finalement se nouer.
[...] Toujours aucune connexion entre toutes ces infractions. Un pédophile, un incendiaire, un braqueur et un assassin. Si on les fait rentrer dans un bar, on a le début d’une mauvaise histoire drôle.
[...] C’est une histoire qui a plusieurs commencements, dit-il. 
Mais à peine arrivé à mi-course, le lecteur malin devine que tout cela va se télescoper et s’enchevêtrer dans un foutu chaos et que rien ne va se dérouler comme prévu.
 Et comme on connait maintenant Norek, ça promet ...
[...] – Tu t’es toujours trop attaché aux victimes, mais jusqu’ici tu savais laisser tout ça au bureau.
 – Y a plus de place. Ça déborde.
[...] Dans le couloir, Johanna remarqua l’état de tension de son chef.
 – Ça va toi ?
 – Impeccable, trancha-t-il.
 – Alors desserre les mâchoires, tu vas te péter une dent. 
Visiblement avec cet épisode, Norek solde ses comptes avec la région parisienne et l’inspecteur Coste et entend bien passer à autre chose ensuite : ce sera la virée provinciale de Surface.
[...] C’est marrant comme tu les vois pas, les moments où tu devrais fermer ta gueule. 
On notera dans la première partie du bouquin quelques passages difficiles dans l’enfer d’une prison de la région parisienne (une prison fictive dans le roman mais qui pourrait bien ressembler à Fleury-Mérogis qui est effectivement le plus grand centre pénitentiaire d’Europe). Brrrr.

Pour celles et ceux qui aiment les flics de banlieue.
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