Je t’emmène une dernière fois dans le Maine.
Après une Dérive sanglante, on avait enchaîné avec le second volume de William G. Tapply : Casco Bay. Voici Dark Tiger, le troisième et dernier(1) épisode des aventures de Stoney Calhoun, l'apprenti détective amnésique et grand pêcheur à la mouche devant l'éternel.Malgré l'indéniable succès des deux premiers, un troisième tome plutôt fraîchement accueilli où Stoney Calhoun renoue à contre-cœur avec son trouble passé d'amnésique et s'éloigne de la belle Kate et de son pote le shérif Dickman.
[...] Il se versa une tasse de café, qu'il prit avec lui sur la terrasse, et s'assit dans un fauteuil en bois. Ralph le suivit et se coucha près de lui.Le voilà donc parti avec son chien, Ralph, pêcher sur les rives d'un lac du nord de l'État (oui, Le Maine !).
Calhoun tendit le bras et gratta le haut du crâne de son chien.
- J'aurais préféré ne pas avoir à faire ça, dit-il.
Ralph ne répondit pas.
- Bon, il faut le faire, poursuivit Calhoun. Je suis content que tu viennes avec moi, en tout cas.
Pêcher la truite mais aussi le vilain méchant ...
[...] Ça faisait beaucoup de cadavres et peu d'indices.Sauf qu'il n'est pas le bienvenu dans les parages de Loon Lake ...
[...] - J'espère que vous n'avez pas l'intention de vous mettre à fouiner dans notre ville, monsieur Calhoun.Plus polar que les deux précédents épisodes, celui-ci ne parvient pas à convaincre : est-ce parce que Stoney Calhoun accepte cette mission à reculons ? Est-ce parce que l'intrigue peine à choisir son camp ?
- Fouiner ? Pourquoi je ferais ça ?
Le sergent Currier eut un haussement d'épaules.
- Vous me semblez du genre fouineur.
- Sûrement pas.
- Bon, alors c'est bien, dit Currier. Je ne voudrais pas que vous vous attiriez des ennuis.
Dommage que la série se conclut de la sorte.
Mais que cela ne vous empêche surtout pas de découvrir les deux premiers, si ce n'est pas déjà fait : excellentissimes !
(1) : William G. Tapply est en effet décédé depuis.
Pour celles et ceux qui aiment toujours la pêche à la mouche.
Gallmeister édite ces 250 pages traduites de l'américain par François Happe.
Yann en parle, Kathel aussi.
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