Cold case réchauffé.
On avait découvert le danois Jussi Adler Olsen avec le premier épisode : Miséricorde.
On a sauté le n° 2 (Profanation) et voici que Babelio et Albin Michel nous proposent aimablement le troisième de la série : Délivrance.
La recette est la même et l'effet de découverte ne joue plus.
J.A. Olsen reprend les mêmes ingrédients et nous ressert le même plat : une vieille histoire qui date de plusieurs années et qui ne semble toujours pas terminée(1), pendant que le tandem composé de Carl Mørck et de son assistant syrien traîne toujours dans les sous-sols de l'hôtel de police et tente de classer les vieux dossiers.
J.A. Olsen en rajoute même encore une louche avec une punkette façon Lisbeth(2) : ça avait super bien marché chez son voisin suédois, alors pourquoi ne pas reprendre le même ingrédient ?
Bref, l'auteur a gentiment pris tout ce qui traînait dans son frigo et même dans celui du voisin pour faire sa tambouille.
Mais le chef ne semble guère inspiré cette fois-ci : Carl Mørck semble s'ennuyer à mourir et nous avec, les épices qu'apportait l'amusante relation avec le syrien Hafaz-el-Assad sont éventés et l'auteur ne semble pas trop savoir à quelle sauce accommoder sa punkette (vous verrez pourquoi, on ne vous dit rien, juré).
Reste que ce genre de plat se mange sans faim et qu'on peut en profiter pour s'aventurer encore un peu plus dans le monde fanatique des sectes religieuses de ces pays nordiques qu'on connait si mal : c'est visiblement un thème récurrent de tous ces polars suédois ou norvégiens et donc ici danois.
Mais on est habituellement beaucoup plus exigeants avec les auteurs américains et français : ce nouvel épisode est donc à réserver à celles et ceux qui sont devenus fans de la série. Les autres pourront se contenter du premier opus.
(1) - cette fois, c'est un vieux message qui réapparait dans une bouteille à la mer alors qu'un tueur en série rôde toujours ...(2) - visiblement apparue dans l'épisode n° 2 (Profanation), qu'on n'a pas lu
Pour celles et ceux qui aiment les tueurs en série danois.Ces 672 pages parues chez Albin Michel sont traduites du danois par Monique Christiansen.D'autres avis sur Babelio.
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