[...] Voilà ce que je fais. J’imagine la pluie.
Imaginer La Pluie de l'espagnol Santiago Pajares.Ce pourrait être une sorte de Petit Prince post-apocalyptique (le nouveau genre littéraire à la mode : cli-fi pour climate fiction).
Même s'il sera très peu question de comment la fin de monde est arrivée.
Une mère et son fils échoués seuls en plein désert dans une minuscule oasis après la fin du monde, un monde que le fils, né 'après', n'a jamais connu.
Bientôt le fils se retrouve plus seul encore. Plus pour très longtemps.
Une fable, un conte poétique.
[...] Voilà ce que je fais. J’imagine la pluie.Avouons que ce petit roman nous a laissés un peu sur notre faim à la fin.
[...] Mère en a vu beaucoup, et souvent. Pour elle, c’était une chose normale, sans importance. Pour moi, c’était inconcevable.
[...] Mais c’était avant que tout change. Disait mère. Maintenant, on ne gaspille plus l’eau. Plus jamais. Maintenant, on ne pleure plus.
[...] Tu crois que le désert nous enverra de la pluie ?
— Oui.
— Quand ? Mère me regarda. Elle ne me regardait jamais quand nous parlions.
— Quand ton courage, tes efforts et ton sacrifice l’auront suffisamment ému pour pleurer sur toi.
Comme dans toute fable, il y a sans doute une morale.
Ce pourrait être, selon le niveau de lecture : Les chinois causeront la fin du monde mais eux seuls sont suffisamment nombreux pour y survivre.
Pour celles et ceux qui attendent la fin du monde.
D’autres avis sur Bibliosurf.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire