[...] Dépassé par les événements.
L'auteur, le livre (523 pages, 2022) :
Un nouvel auteur, Francis Van Gured (sans doute un pseudo), découvert grâce à Netgalley et Librinova avec son premier roman : Les sentiers de la vérité.
On n'aime pas du tout :
▼ Il nous aura fallu beaucoup de persévérance pour venir à bout de ce gros pavé indigeste : chaque soir le livre nous tombait des mains mais, vaillamment, nous remettions l'ouvrage en train, par respect pour Netgalley et l'éditeur Librinova qui nous l'avaient confié.
La faute à une syntaxe hasardeuse truffée d'approximations langagières et d'un vocabulaire surprenant qui sent très fort le dictionnaire de synonymes exploré de A à Z.
Bien souvent, on a l'impression de déchiffrer une mauvaise traduction de Gougoule.
Ah, le mot est lâché et nous voici tout au bord d'un précipice que nous ne franchirons pas pour ne pas céder aux sirènes médiatiques du moment : de l'autre côté du gouffre, les avatars des IA nous narguent en ricanant. On espère finalement qu'elles sauront mieux faire.
On veut bien concéder qu'il s'agissait peut-être d'une épreuve attendant les relectures mais on frémit à l'idée des souffrances de l'armée de correcteurs qui auront mission d'expurger le texte.
Bon d'accord, c'est illisible, mais l'intrigue ?
L'intrigue :
Hélas l'intrigue ne vaut guère mieux : une rocambolesque succession de péripéties invraisemblables façon Da Vinci Code avec moult sociétés secrètes, complots mystérieux, rébus sibyllins, jeux de piste planétaires et messages codés. On n'y croit pas une seconde et on n'arrive pas à s'y intéresser vraiment, d'autant plus que les personnages, insipides et peu épais, n'emportent guère notre adhésion.
À commencer par le héros, tout autant balloté que le lecteur et les quelques flics de l'histoire, un héros dont on ne saura jamais si c'est un parfait imbécile manipulé par de diaboliques complotistes ou un très très haut potentiel surdoué des rébus et des échecs (il sera beaucoup question d'échecs dans ce livre).
[...] Quelle combinaison d’aventures avait bien pu le mener dans cet étrange endroit, à jouer une partie d’échecs en compagnie de gens à l’identité douteuse.[...] Très vite, les policiers décelèrent quelque chose d’antipathique chez Davenport. Son refus de coopérer les rendit de plus en plus nerveux.[...] L’homme qu’ils avaient en face d’eux donnait l’impression d’être totalement déboussolé, comme dépassé par les événements. À moins qu’il ne les fasse tourner en rond.
Bref, nous sommes passés complètement à côté de ce bouquin : espérons que quelqu'un d'autre y trouvera de l'intérêt.
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