Même période (le début du XVIII° et Louis XV) et même air du temps : les Lumières d'avant les bouleversements révolutionnaires et les automates (on y croise de nouveau Vaucanson et son canard qui crotte, décidément !).
Le tout sur un ton très libertin puisque ce frère coquin de JJ. Rousseau s'essaye consciencieusement à toutes les polissonneries de son époque, et va même jusqu'à côtoyer le marquis de Sade à la Bastille.
Le style de S. Audeguy est plus travaillé que celui de X. Mauméjean, son roman historique est plus classique mais aussi plus rigoureux.
[...] La France sait reconnaître ses penseurs, mais c'est quand ils sont morts. Ainsi elle épargne aux vivants la peine de les lire.
[...] Je crois que la variété des cons et des corps n'est pas moins grande ou moins plaisante que celle des visages. Une tête après tout a moins de plis charmants qu'un con; il est des sexes imbéciles, mornes et sans expression, d'autres, au contraire, avenants et joyeux comme des visages amis. Enfin jai trouvé que cette face-là mentait moins que l'autre; et c'est peut-être pourquoi l'on cache la première et que l'on montre la seconde.
[...] J'assistai donc, d'une des fenêtres de l'Hôtel municipal, au premier usage de la guillotine. Lorsque le couperet tomba, il y eut une rumeur sinistre dans la foule. Je crus qu'elle s'indignait, et je me méprenais. Un vieil officier municipal me détrompa : la foule grondait devant un spectacle aussi bref et aussi dépouillé, et elle regrettait les potences, les tortures, les cris et les contorsions des condamnés. [...] D'ailleurs l'inhumanité du procédé m'apparut dans toute son horreur; l'avenir montra que cette mécanisation poussait les juges plus facilement à la condamnation.
D'autres en parlent sur Agora et Volovent aussi.



4 personnages un peu paumés sont manipulés par un mystérieux et diabolique inconnu qui leur propose tout simplement de s'entretuer pour la modique somme d'un million de dollars. 
Un scénario qui met aux prises CIA et mafia russe.





