[...] On a fait comme elle avait dit.
Petit problème ? nous voici accros à l’écriture de Pascal Thiriet.Après un coup de cœur pour le remarquable Sois gentil, tue-le, on repique quelques jours après seulement avec un précédent épisode : J’ai fait comme elle a dit.
[...] Elle a juste dit : — On se change, on va dîner, on lit les journaux et puis on parle.La recette était déjà bien au point : c’est l’histoire d’un mec un peu paumé, pas trop futé, qui se laisse mené par le bout du nez et de la q... par des jolies filles faciles et fatales.
On a fait comme elle avait dit.
Faciles, pas toujours, mais fatales, très souvent.
[...] — Tu l’aimes d’amour ? — Non. Enfin pas d’amour. Je lui suis dévoué je ne trouve que ça pour expliquer. Comme un chevalier à sa reine au Moyen Âge. Un peu son servant, un peu son amant, selon qu’elle veut l’un ou l’autre.Un loser ... dont le lecteur jalouse secrètement les aventures !
[...] Le tee-shirt était trop grand et elle avait l’air d’une gosse là-dedans. J’ai eu une espèce d’émotion en la regardant.
Le b.a.ba du roman noir en quelque sorte.
Pascal Thiriet joue au Donald Westlake français et il nous embarque cette fois dans une drôle d’échappée en Belgique et en Suissse dans les pas de nos héros pourchassés par d’affreux jojos. Humour noir.
[...] Voilà, on est de nouveau riches. On va se prendre un hôtel chic. Ici, pour se planquer on est mieux parmi les riches. Les pauvres sont tous turcs ou italiens et on les surveille pire que des virus.
[...] Ne t’en fais pas, ici le secret bancaire, ça existe encore.
— Ils n’ont pas été obligés de laisser tomber leur secret, les Suisses ?
— Officiellement oui, mais en secret ils continuent.
[...] Sur le tapis du salon il y avait les pieds de la vieille. Pas la vieille, juste ses pieds coupés au-dessus des chevilles.
Pour celles et ceux qui aiment les histoires simples.
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