[...] On dit que c’est le meilleur dans sa partie.
Heureux ceux à qui aura été épargné le bandeau de notre dandy national : percutant comme une porte de parking dans ta face. Non mais franchement, Lui.Les plus courageux seront passés outre cette affligeante pseudo-pub et auront eu le plaisir de partager une aventure de Mako, le flic fétiche de Laurent Guillaume. Après l'excellent Là où vivent les loups, on avait envie de découvrir le versant urbain des polars de Laurent Guillaume, lui-même ancien flic.
Mako est patrouilleur de nuit à la BAC parisienne. Trafic de drogue et prostitution, ruelles sombres et boîtes de nuit, gangs de kosovars et d'albanais, voilà le quotidien nocturne de Mako, un flic jadis excellent mais devenu franchement borderline.
[...] J’aimerais bien intégrer son équipe, on dit que c’est le meilleur dans sa partie. [...]Le polar s'annonce hyper classique et nous plonge au cœur de la violence urbaine.
– Y’a aucun boulot qui mérite que tu lui donnes tout, c’est la seule vérité. Il n’a jamais été capable de le comprendre. Papa s’alluma un cigarillo et aspira la fumée âcre avec délice. Vincent se garda de le couper. Le gros reprit.
– D’ailleurs, ça lui a coûté cher, très cher. Quant à savoir s’il est le meilleur, il l’a peut-être été, par le passé…
[...] La cocaïne. Il avait pris contact avec des Boliviens capables de lui fournir du matos d’excellente qualité. Le boulot de Leo était simple, réceptionner la coke en Guinée-Bissau, la faire acheminer jusqu’à Dakar par la route, où elle prendrait l’avion dans les bagages de mules qu’il aurait envoyées, au préalable, là-bas. Le recrutement de passeurs ne posait aucun problème dans la mesure où il disposait d’une vingtaine d’esclaves sexuelles qui ne verraient certainement pas d’objection à aller passer quelques jours sur les plages du Sénégal. Outre trois billets d’avion, ça lui coûterait seulement un bakchich pour franchir en toute sécurité le poste de contrôle au Sénégal et un pourboire pour ses mules. Ça s’annonçait plus compliqué à l’arrivée en France.Mais ce bouquin réserve quelques surprises au lecteur, dont la découverte du passé de Mako n'est pas la moindre.
[...] - Mako porte un poids terrible sur les épaules, finit-il par dire, un de ceux qui aurait rendu fou n’importe quel type un peu moins costaud. Lui, il affronte cette chose. Affronter, il ne sait faire que cela. C’est sa nature.
– De quel poids parles-tu ?
Pour celles et ceux qui aiment les rues sombres la nuit.
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