[...] Il ne rate jamais sa cible.
On était parti sur la lancée de Frédéric Paulin, histoire de remonter un peu plus loin dans l'Histoire de l'Algérie, jusqu'aux années de l'OAS après-guerre.Certes il sera ici encore question de barbouzes et d'officines obscures qui œuvrent dans l'ombre, mais avec son Rouge parallèle, Stéphane Keller va nous emmener bien loin d'Alger, jusqu'à Dallas, précisément un certain vendredi de novembre 1963.
Stéphane Keller n'est pas scénariste pour rien et son bouquin, mené tambour battant, va nous emmener dans une drôle de cavale sur les pas d'un ex-OAS, tireur d'élite réputé dont les talents sont fort prisés ... (lui, au moins n'aurait pas foiré l'attentat du Petit Clamart).
[...] Faire appel à Jourdan, le tireur d’élite, qui aurait été si précieux au Petit-Clamart quand tous ces abrutis avaient tiré en dépit du bon sens, ratant la vieille baderne, sa femme, son gendre, le terne de Boissieu, le chauffeur… Lui, s’il avait été là… Il n’aurait pas raté sa cible, il ne rate jamais sa cible…Ce qui aurait pu facilement n'être qu'un roman de gare de plus mettant en scène une énième version du complot contre JFK, s'avère finalement un excellent roman d'action à l'écriture fluide et efficace et à l'intrigue rondement menée, sans aucun temps mort.
On se laisse facilement prendre au jeu de cette presque crédible version de l'attentat et on plonge avec plaisir dans cette reconstitution soignée des années 60.
Pour celles et ceux qui aiment les tireurs d'élite.
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