mardi 28 août 2012

L’épouvantail (Michaël Connelly)

Big brother is behind the cloud.

Il y a les grands Connelly (comme Deuil interdit par exemple) et les autres.
En voici un petit : L'épouvantail.
Quelque soit la série, grande ou petite, un Connelly n'est jamais une mauvaise surprise.
On est sur du solide. Mais ici pas de bonne surprise non plus.
Du déjà vu, déjà lu, la routine. Les lecteurs assidus pourront bientôt écrire leurs propres Connelly.
Pas de bonne surprise donc mais quelques atouts agréables comme le retour de l'agent Rachel Walling. Et du journaliste McCoy, celui du Poète.
C'est d'ailleurs un des meilleurs côtés du bouquin que de nous immerger dans la salle de rédaction du L.A. Times, même si McCoy est ici sur le point de se faire virer (réduction de la masse salariale oblige).
Avant de claquer la porte il voudrait bien finir en beauté sa carrière de journaliste affecté aux affaires criminelles avec un bel article candidat au Pulitzer : un jeune black est inculpé de l'horrible assassinat d'une danseuse topless. McCoy devine la grosse erreur et renifle la piste du vrai suspect, un tueur en série sans doute.
Et c'est parti ...
L'autre côté intéressant du bouquin (mais qui peut agacer aussi) c'est que le vilain épouvantail travaille dans une cyber-ferme de serveurs où il espionne ses futures victimes depuis son cloud.
Voilà les ingrédients de la recette : ambiance de bouclage journalistique, techno-serial-killer à moitié hacker et Rachel Walling.
On a déjà repris du rab de ce plat devenu l'ordinaire de la cantine mais ça se dévore sans faim, entre un tgv et un avion.

Disponible en ebookD'autres avis (guère plus enthousiastes) sur Babelio.
Seuil édite ces 491 pages qui datent de 2009 en VO et qui sont traduites de l'anglais par Robert Pépin.

mercredi 1 août 2012

Alexis Villain

Nouvelles de Mada.

BMR & MAM, deux baobab-coolAlexis Villain est journaliste et écrivain. Il a longtemps vécu à Madagascar. Il y a fondé une petite maison d'édition branchée, No Comment, qui publie un recueil de nouvelles qu'il a écrites : Le vieux mangeur de temps.
Quelques petites nouvelles, quelques histoires de l'Île Rouge ...
Pas toujours bien drôles (on est à Mada !) mais pleines de tendresse pour les gens de là-bas.
Son site propose le texte intégral de ses nouvelles (version web, non retravaillée pour le livre) et l'on vous conseille plus particulièrement la chemise rouge et la vieille de la ligne 193, hélas bien typiques de la vie malgache.
Ou encore dans la série des belles histoires : Fanantenana, la promesse de la mer ou les fresques de Mahefa, ...
On peut aussi commander le livre sur son site et regarder quelques photos.
Les jolis dessins du site sont de Stephan Pelayo un bédéiste d'origine malgache qui a notamment signé les couleurs de la belle série Okko.


Pour celles et ceux qui aiment les petites gens des grandes îles.