[...] Je vis en permanence dans l'attente.
Une auteure norvégienne, Mirjam Kristensen, une histoire qui prend place à New-York dans les salles du MET, celle d'une jeune femme ordinaire dont le conjoint disparait subitement sans explications : tout cela avait l'air bien prometteur ...Rakel laisse donc son époux devant une toile de Georges De La Tour, le temps d'une escale technique aux toilettes.
Lorsque Rakel revient, Hans Olav a disparu sans laisser de traces ni d'explications ...
Lorsque Rakel revient, Hans Olav a disparu sans laisser de traces ni d'explications ...
Rakel attend, Rakel tourne en rond, Rakel ne sait pas trop quoi faire, ...
Elle rejoint de vagues connaissances de sa mère qui ne sauront guère l'aider et les jours passent, puis les semaines.
[...] Je vais me coucher dans ce lit où je dormirai jusqu'à demain matin, et demain soir je me recoucherai dans ce lit, et ainsi de suite. Tout cela est bien réel. C'est vraiment ce qui m'arrive.[...] Qu'est-ce qui t'arrive ? me dis-je, les bras serrés autour du corps. Je ne suis ni gaie ni triste, je vis en permanence dans l'attente.
Certes on comprend bien ces instants suspendus, cette vie interrompue, cet entre-deux qui s'installe, mais on a vraiment beaucoup de mal à s'intéresser aux affres qui tourmentent gentiment l'amie Rakel et l'on finit par parcourir tout cela un peu en diagonale.
Mauvaise pioche, dommage.
Pour celles et ceux qui aiment l'introspection.
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