[...] T’es trop bon parfois, et tu connais le dicton.
L'auteur, le livre (336 pages, mars 2024) :
Jean-Charles Chapuzet nous propose un "rural noir", un genre très à la mode comme si l'on voulait, une fois de plus, se ressourcer et retrouver une ruralité ou une innocence perdue.
Selon l'auteur, son roman "est très (très) librement inspiré d’un fait divers survenu dans le Périgord".
Selon l'auteur, son roman "est très (très) librement inspiré d’un fait divers survenu dans le Périgord".
Le canevas :
Dans un village d'Occitanie, une belle galerie de portraits autour de Bandit, un marginal qui vit dans une caravane, un innocent affligé d'un bégaiement, un être beaucoup trop gentil dans ce monde de brutes.
[...] — Toi, t’es trop bon parfois, et tu connais le dicton…, ajouta-t-elle en passant sa main sur la nuque de Bandit.
Le bouquin commence par la fin : Bandit en train de farfouiller dans une benne de la déchetterie.
Que s'est-il passé ? Comment en est-il arrivé là ?[...] — On m’a dit que vos difficultés ont commencé il y a treize mois, monsieur Bandit, dit d’un ton rassurant une médecin d’âge mûr. [...]
— Que tout aurait basculé à ce moment-là ?
Jean-Charles Chapuzet va revenir longuement (trop ?) sur ces quelques mois qui ont vu la vie de Bandit chamboulée par l'arrivée de la trop belle Mimsy. "Sublime mais à lier", nous dira-t-on.
Nous allons donc passer ces quelques mois en compagnie de Bandit et de ses amis, Didier, Bernie, Christian, et de Mimsy et ses compagnons, son espagnol, son allemand. Une très belle galerie de portraits.
Avant d'être rattrapé par la dure réalité lorsque le drame va se nouer : on sait que les histoires d'amour, même et surtout les histoires d'amour non dit, finissent mal en général.Nous allons donc passer ces quelques mois en compagnie de Bandit et de ses amis, Didier, Bernie, Christian, et de Mimsy et ses compagnons, son espagnol, son allemand. Une très belle galerie de portraits.
[...] Bandit était éberlué. La flic voyait le mal partout, partout.
♥ On aime un peu :
➔ On ne peut que tomber sous le charme de l'écriture chaloupée de Jean-Charles Chapuzet, l'ambiance soigneusement construite, les portraits dessinés avec force. On ne peut que se prendre de compassion, voire d'amitié, pour le personnage de Bandit, l'innocent du village qui a oublié d'être bête.
➔ Mais on peut regretter aussi que l'auteur nous fasse lanterner un peu trop longtemps, nous promène de tours en détours, nous balade d'un personnage à l'autre, avant d'enfin nouer le drame que l'on attendait, que l'on savait inéluctable. Une très belle plume mais une intrigue qui semble manquer de maîtrise pour que ce roman soit tout à fait convaincant.
➔ Mais on peut regretter aussi que l'auteur nous fasse lanterner un peu trop longtemps, nous promène de tours en détours, nous balade d'un personnage à l'autre, avant d'enfin nouer le drame que l'on attendait, que l'on savait inéluctable. Une très belle plume mais une intrigue qui semble manquer de maîtrise pour que ce roman soit tout à fait convaincant.
Pour celles et ceux qui aiment les histoires d'amour qui finissent mal en général.
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Livre lu grâce aux éditions Robert Laffont (SP).
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