[...] Ce sont les liens du sang qui commandent le monde.
L'espagnole Maria Oruna nous propose un petit séjour sur la côte Cantabrique, à Suances, petit port près de Santander.Un britannique (mais sa mère était espagnole) a quitté son île froide pour s'installer plus au sud.
Lors des travaux de rénovation d'une maison familiale, la Villa Marine, on découvre le cadavre momifié d'un nouveau-né, emmuré dans une cloison.
[...] Quelque chose est resté en sommeil pendant de longues années et a ressuscité à l’occasion de la découverte du bébé à la Villa Marine.
D'autres cadavres vont venir s'ajouter et les gendarmes mèneront une enquête longue et difficile qui mettra à jour de sombres histoires de famille et le passé d'une région meurtrie par la guerre civile et le franquisme.
[...] Cela ne faisait-il pas trop de coïncidences ? Trop de cadavres en une semaine, en tout cas.
[...] Les victimes elles-mêmes, toutes reliées par un fil invisible.[...] Quelque chose ne tourne pas rond chez les enfants de la guerre.[...] Ce sont les liens du sang qui commandent le monde.
La prose de Maria Oruna semble parfois maladroite ou naïve, explicative, et la traduction parait un peu rude (on l'intima de partir ?).
L'enquête est un peu longuette et l'on tourne longtemps en rond autour des personnages et leurs mystères.
Les révélations rocambolesques de la fin s'accumulent sur l'un d'eux jusqu'à le rendre finalement peu crédible.
C'est un peu dommage car l'auteure a visiblement cherché à rendre l'atmosphère côtière et l'histoire tourmentée de sa région (une postface est dédiée à cet aspect).
Pour celles et ceux qui aiment l'Espagne.
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