mercredi 12 juin 2013

Et puis Paulette … (Barbara Constantine)

Solidarvioc.

C’est la crise et la feel-good story est à la mode, côté librairie comme côté cinoche.
C’est la crise et le pays vieillit inexorablement poussant devant lui un tas grandissant de vieux jusqu’au gouffre sans fond des caisses de retraite.
Alors voici donc Et puis Paulette … de Barbara Constantine (un bouquin que c’est K. qui nous l’a prêté).
Une histoire sympatoche et franchouillarde à la Gavalda, sans prise de tête où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, même les vieux, même les jeunes et même les jeunes avec les vieux.
Car c’est l’idée de ce petit roman où une ferme qui sent bon le bio mais qui part à l’abandon va retrouver une seconde jeunesse en accueillant des voisins, des vieux et puis des jeunes.
Qui cherchent à partager un toit, une séparation, une allocation chômage (pour les jeunes) ou vieillesse (pour les moins jeunes), un peu de solitude ou seulement quelques légumes.
Alors c’est l’idée de Solidarvioc (puisque y’a même un site après le roman).

[…] Assis côte à côte sur le banc, Ferdinand et Marceline comptent les étoiles. Ou plutôt, ils essayent. Mais bien sûr, c’est impossible, il y en a trop ! Le fond de l’air est frais, Marceline se rapproche. Il ferme les yeux, ravi et, en même temps, intimidé. Un quart d’heure plus tard, elle penche la tête vers son épaule, s’y appuie très légèrement. C’est la première fois. Il frissonne. Elle aussi. Ils ne bougent plus du tout, respirent à peine. Mais ça s’arrête là. Parce que Kim, en caleçon, ouvre la porte de chez lui à la volée - ils sursautent - et court vers eux, affolé.
- Muriel s’est enfermée dans la salle de bains, je crois qu’elle est malade, ça fait une heure qu’elle pleure !
Ils foncent.

Alors c’est sûr, ça dégouline de bons sentiments mais tout aussi sûrement,  ça se laisse lire rapidement et plaisamment. Frais et reposant. Assis sur un banc … ou une banquette de métro.


Pour celles et ceux qui aiment les vieux et les jeunes et les petites histoires sympas.
C’est Calmann-Lévy qui publie ces 306 petites pages qui datent de 2012.
D’autres avis sur Babelio.

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