[...] Je veux savoir toute la vérité. Ça restera entre nous.
On avait bien aimé l'escapade que nous avait proposée le breton Morgan Audic lorsqu'il nous avait transporté en classe polar du côté de Tchernobyl avec De bonnes raisons de mourir.
Enfin suffisamment pour se pencher avec bienveillance sur son premier roman : Trop de morts au pays des merveilles.
Malheureusement le plaisir n'est pas au rendez-vous et l'on est tombé dans un roman de gare, façon Harlan Coben, vite écrit, vite lu, vite oublié.
Le personnage principal est un avocat qui vient de perdre sa femme et la mémoire (un accident après la disparition de sa femme). Est-ce lui qui a tué sa chérie ou bien un affreux serial-killer qui sévit dans le coin ?
Ah, quel mystère !
En tout cas les flics sont persuadés qu'il est coupable, faut dire que tout l'accuse.
[...] Tout le monde vous a cru, quand vous avez affirmé être amnésique. Et au fond, vous l’êtes peut-être réellement. Peut-être que vous avez oublié le meurtre. Mais ça, je m’en contrefous. Les faits sont là. Vous avez assassiné votre femme, monsieur Andersen.
Le personnage de l'avocat n'est absolument pas crédible et les seconds rôles sont dessinés à l'emporte pièce.
Le dernier tiers du bouquin s'emballe dans des péripéties rocambolesques encore moins plausibles.
Bref, c'est plutôt raté et on vous conseille d'oublier cet épisode pour garder l'envie de découvrir plutôt celui de Tchernobyl.
On relèvera juste une anecdote historique sur l'orphelinat d'Orgemont qui appartenait à la CGT, et qui connut, dans les années 70, une fin peu glorieuse dont le syndicat ne doit pas être très fier.
Pour celles et ceux qui aiment Alice.
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