dimanche 18 avril 2021

Cicatrices (Thomas Enger)

[...] Il a appris à apprécier les alarmes incendie.

Faisons connaissance avec un nouveau venu au rayon des polars nordiques : le norvégien Thomas Enger et son héros récurrent Henning Juul.
Des Cicatrices qui sont celles du visage de Henning Juul, gravement brûlé dans l'incendie de sa maison, où il perdit son jeune fils.
[...] Les cicatrices qu’il porte à l’extérieur ne sont rien en comparaison de celles qui le marquent à l’intérieur. 
[...] C’était lui qui gardait Jonas et il n’a pas réussi à le sauver. Leur fils. Leur magnifique, leur merveilleux fils.
Pour une fois, notre héros n'est pas un flic mais un journaliste (mais à la rubrique criminelle quand même !).
Nous faisons sa connaissance quelques mois après son accident, après une longue convalescence, lorsqu'il reprend du service au journal, le jour même où est retrouvé le cadavre d'une jeune femme victime de sévices qui font penser à un châtiment musulman façon charia.
L'intrigue n'est pas très originale (ça tourne même un peu en rond, ce qui permet de faire la connaissance des personnages de la série) et s'avère même un peu décevante pour ceux qui auraient voulu en savoir un peu plus sur la société norvégienne.
On repère aussi ça et là quelques maladresses dans l'écriture (grossièretés inutiles, monologues sexistes de l'un des flics) et on espère que cela va s'estomper avec les prochains épisodes : ce premier roman (Skinndød en VO) avait été publié une première fois en VF en 2012 sous le titre Mort apparente, traduit du norvégien par Alex Fouillet, puis en 2018, sous le titre Cicatrices avec une traduction de la version anglaise par Stéphane Morvan.
À suivre dans les prochains épisodes ...  
Pour celles et ceux qui aiment les polars nordiques.
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