[...] Elle a accepté de jouer l'appât.
L'auteur, le livre (448 pages, 2022) :
Après un premier épisode avec Leena, on avait hâte, avec ce Rapimentu, de retrouver le petit suisse Jan Länden dont le pseudo cache un vrai flic helvétique encore en activité.
On aime mais on préfère le précédent :
❤️ L'exotisme helvétique, les expressions colorées et le gentil chauvinisme de nos voisins.
❤️ Un épisode digne du précédent, tout aussi rythmé, haletant et bien construit.
❤️ La visite guidée des ramifications européennes du banditisme et des collaborations inter-polices.
❤️ La visite guidée des ramifications européennes du banditisme et des collaborations inter-polices.
Le contexte :
La Suisse au cœur des trafics internationaux et la police criminelle de Genève en première ligne de la lutte contre le grand banditisme.
L'intrigue :
Un Rapimentu, un kidnapping corse, un épisode qui fait suite au précédent qu'il faut donc avoir lu auparavant.
L'héroïne Leena a pris du galon dans la brigade criminelle genevoise et en fait des tonnes façon Lara Croft ou autres héroïnes invincibles.
[...] Mais n’empêche que ce mec a réussi à accomplir sa mission au nez et à la barbe du NYPD et du FBI.– À nous de prouver que la police genevoise est meilleure, lui répond-elle.[...] – Putain, mais c’est Sarah Connor, ta collègue.
D'autant qu'elle se retrouve chargée de l'enquête après le kidnapping de l'enfant d'un banquier suisse que l'on soupçonne rapidement d'avoir blanchi l'argent de la mafia corse.
C'est pas fréquent en Suisse les rapts d'enfants :
[...] Le dernier enlèvement d’enfant avec une remise de rançon datait de 1983. Il s’agissait du rapt de la fille de l’écrivain Frédéric Dard.
Dans le même temps pour faire bonne mesure, un mafieux italien (décidément la Suisse est au cœur de tous les trafics ...), celui du premier bouquin, cherche toujours à se venger de Leena à qui il a envoyé son meilleur "nettoyeur".
[...] – Ce sont les ordres. Ils veulent se laisser une chance de coincer l’enfoiré qui cherche à la tuer.– Mais c’est super risqué, répond le dernier arrivé dans le groupe.– Oui, mais c’est elle qui a choisi cette stratégie. Elle a accepté de jouer l’appât.
Bref, autant dire que ça démarre sur les chapeaux de roue de grosses berlines et vues comme ça, les Alpes Suisses sont loin d'être aussi calmes qu'on le croyait.
Pour celles et ceux qui aiment les parrains.
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