[...] J’attends que quelqu’un vienne me tuer.
L'auteur, le livre (594 pages, mars 2024, 2023 en VO) :
Le britannique John Brownlow naviguait jusqu'ici sous les radars mais il vient de lancer une nouvelle série de romans d'espionnage : les aventures de l'agent Seventeen, puisque nous sommes dans le monde de James Bond et de Jason Bourne, un monde où les tueurs portent des numéros, un monde où se font et se défont les légendes.On a commencé par le deuxième épisode : L'assassin Eighteen qui peut se lire indépendamment du précédent (L'agent Seventeen) mais si vous prévoyez de rester longtemps sur la plage, prenez les deux.
♥ On aime un peu :
• Ce gros pavé fait partie de ces romans où l'on peut laisser sans stress tomber le héros du haut du quarantième étage en nous racontant quelques anecdotes, aller piquer une petite tête rafraîchissante dans l'eau, revenir pour quelques pages où le héros continue sa chute vertigineuse agrémentée d'autres histoires, aller se chercher un cocktail au bar, et revenir juste à temps pour la chute qui verra le héros invincible se relever, son costume à peine froissé, et repartir à l'assaut des méchants qui l'ont précipité dans le vide.
Voilà, vous venez de lire le résumé des chapitres 74 à 76.
• Généreux, John Brownlow nous replace tous les trucs qui nourrissent les romans d'espionnage en ce moment : les Tigres d'Arkan de Serbie [1], les manœuvres de l'Otan de novembre 83 [2], la station d'écoute du Svalbard, ... tout y passe, l'auteur a bien fait son job.
• Autant dire que si la prose reste agréable à lire, elle ne revendique évidemment pas les prix qu'on court et ne tente même pas de rivaliser avec un John Le Carré.
Pour tout dire, le divertissement serait tout à fait agréable si l'auteur (qui est aussi scénariste et réalisateur) ne se croyait pas obligé d'enchaîner les cascades incroyables et les combats épiques qui sont du meilleur effet au cinéma mais qui, sur le papier, tombent quand même un peu à plat et finissent par lasser.
• Autant dire que si la prose reste agréable à lire, elle ne revendique évidemment pas les prix qu'on court et ne tente même pas de rivaliser avec un John Le Carré.
Pour tout dire, le divertissement serait tout à fait agréable si l'auteur (qui est aussi scénariste et réalisateur) ne se croyait pas obligé d'enchaîner les cascades incroyables et les combats épiques qui sont du meilleur effet au cinéma mais qui, sur le papier, tombent quand même un peu à plat et finissent par lasser.
Le canevas :
L'agent Seventeen est en pleine déprime. Fatigué et désabusé après ses aventures précédentes, il attend son heure ou plutôt celle de Eighteen qui ne va pas tarder.
Mais surprise ! Le sniper qui lui tire dessus est ... une fillette de neuf ans !
Et sa propre fille semble-t-il ! Pour faire bonne mesure, on apprend bientôt qu'un complot planétaire est lancé pour mettre la main sur une faille informatique zero-day qui menace de déclencher un holocauste nucléaire.
Ouf, Seventeen reprend du service pour retrouver la gamine, le code informatique vérolé et les affreux jojos qui voulaient tout ça.
[...] « C’est quoi le plan ? hurle-t-elle en retour.
— Tu les tiens à distance jusqu’à ce que j’en trouve un. »
Pour celles et ceux qui aiment les bagarres.
D’autres avis sur Bibliosurf et Babelio.
Livre lu grâce aux éditions Gallimard (SP).
Ma chronique dans 20 Minutes.
1 commentaire:
494, un "gros pavé" effectivement. Dommage que vous n'ayez pas attendu huit jours pour publier ce billet...
S'il vous en reste d'autres du même acabit en PAL, n'hésitez pas à aller inscrire vos chroniques publiées entre le 21 juin et le 23 septembre 2024 aux challenges estivaux: Les Pavés de l'été 2024, chez Sibylline (à partir de 500 pages), et Les Épais de l'été 2024 (à partir de 650 pages), que j'organise chez dasola!
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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