[...] J’ai été aussi cinglé que lui.
L'auteur, le livre (448 pages, mars 2024, 2023 en VO) :
Le suédois Ulf Kvensler vient du monde des séries télé.
Au nom du père est son deuxième roman (après Sarek, pas lu ici) : des romans noirs à classer dans les thrillers psychologiques.
On n'a pas trop aimé :
😕 Le grincheux a eu beaucoup de mal à entrer dans le jeu de ces deux personnages, ni très crédibles ni très sympathiques et placés dans une situation trop artificielle : un père aux allures de riche artiste parvenu qui essaie de racheter (dans tous les sens du terme) sa conduite passée envers son fils, un jeune homme faible et irrésolu.
Ce n'est que dans le dernier quart du bouquin que, après quelques twists, la tension latente éclate enfin dans un psycho-dénouement qui fait penser aux romans américains de la même veine.
Ce n'est que dans le dernier quart du bouquin que, après quelques twists, la tension latente éclate enfin dans un psycho-dénouement qui fait penser aux romans américains de la même veine.
[...] Papa m’avait déjà acheté une fois, et il était sur le point de recommencer. Bordel, ce que j’étais faible. Mais quatre millions, c’était vraiment une putain de montagne de fric.
Le pitch :
Ce récit assez déroutant nous fait passer sans transition d'un souvenir d'enfance à un rêve étrange ou une hallucination, d'une vie de couple presque normale à une cellule de prison ou d'asile psychiatrique : on tourne autour du personnage d'Isak pour découvrir peu à peu un homme tourmenté au passé douloureux et mystérieux.
On comprend vite que, tout petit, il a perdu sa sœur et sa mère carbonisées dans un terrible incendie. Le père n'a ni su ni pu s'occuper de lui et c'est le grand-père maternel qui a élevé Isak.
Un père menaçant dont le fantôme resurgit tout à coup des années plus tard.
[...] Papa m’avait contacté pour la première fois depuis douze ans.[...] J’ai réfléchi à comment faire avec Papa. Il n’y avait pas trente‑six solutions : le rappeler, ou non. Mais même si je ne le rappelais pas, tout n’allait pas pour autant continuer comme si de rien n’était. Il m’avait contacté, il voulait me dire quelque chose. Si je ne le rappelais pas, j’allais continuer à me demander ce qu’il voulait. Il m’obligeait à choisir, aucune des deux options ne me disait rien qui vaille.
[...] Je ne pouvais pas lui dire que Papa avait appelé. Pour une très simple raison. J’avais raconté à Madde que Maman et Papa étaient morts dans un incendie quand j’étais petit.
Isak et Madde, sa fiancée, sont invités sur l'île de Gotland où le père, peintre contemporain richissime mais atteint d'un cancer avancé, possède une superbe maison d'architecte vaguement menaçante.
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